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L'année 2024 n'est toujours pas revenue à son niveau d'activité d'avant la pandémie COVID 19.  Si il y avait environ 220 chiens ayant une licence active en Bourgogne avant la pandémie, ce nombre est toujours en décroissnace et n'est plus que de 144 en 2024. Si certains concours ont fait le plein d'engagements (absence de concurrence d'autres concours en début ou fin de saison) les concours de milieu de saison n'ont pas fait le plein (le concours bourguignon le moins remplis n'avait que 22 engagés !).   

Commentaires sur les statistiques 2024 :

Organisation des concours : 
16 clubs ont organisé des concours "classiques", 2 concours ont été annulés. 6 clubs ont organisé deux concours dans l'année. 4 clubs de ces clubs ont organisé leurs deux concours sur deux journées consécutives. On a enregistré 4807 passages soit un taux de remplissage moyen des concours de ~82%. (tendance ) Il y a eu deux concours en salle (Manège hippique). Le club d'Auxerre est le seul à avoir proposé la formule 2 juges/1,5 terrain pour son concours en salle en fin d'année. c'est Jérémy Roblin qui a le plus officié (Le Creusot et Dijon) avec 491 passages jugés, suivi de près par Eric Adoux (486 passages à Cosne sur Loire et Montret). Le nombre de passage n'a toujours pas atteint celui avant COVID.

 Longueur des parcours et nombre d'obstacles:
On reste toujours aussi près des valeurs maximales autorisées (22 obstacles et 220m).  Maintenant un parcours c'est en moyenne 19 obstacles et 193m (tendance ). Pour les grades 1, c'est la progression la plus spectaculaire, le parcours moyenne en 2024 est de 178m pour 17 obstacles là où il y a dix ans ont était en moyenne à 142m pour 16 obstacles. Certains parcours proposés au grade 1 ont cumulé 21 obstacles et même atteint les 214m pour 19 obstacles .. dur dur d'être débutant !

Pourcentage d'élimination : 
Plus de la moitié des concurrents n'ont pas réussi à terminer leurs parcours sans s'y faire éliminer (52%) (tendance )  Les concurrents du grade 1 sont ceux qui échouent le plus à terminer leurs parcours sans y trébucher. 61% dans les épreuves à zones et 67% au jumping. Cette année, 3 parcours sont entrés au top 20 des parcours les plus difficiles de ces quinze dernières années avec un taux d'éliminés supérieur à 80%, le plus difficile culminant à 85,71% d'éliminés ! Corolaire de cet envolée des pourcentages d'éliminés, le pourcentage de parcours effectués sans pénalité plonge à un niveau jamais attient de 7%.

Brevet d'agility :
Pour accéder au grade2, il faut 3 parcours sans pénalité  en agility et un en jumping (il est toléré qu'une pénalité de 5 pts maxi sur ces qualificatifs). Cette évolution du règlement qui semblait favorable n'a pas infléchit la courbe d'obtention des parties de brevet, courbe qui stagne à un niveau (6,4%) qui ne permet plus d'espérer un passage au grade 2 sans évoluer plusieurs années dans les épreuves réservées aux débuttants.

Vitesse d'évolution :
La vitesse moyenne des concurrents est encore à la hausse (3,99m/s pour l'ensemble des parcours terminés) et la vitesse maximale, elle en légère baisse (6,81m/s) . Les dépassements du TPS sont aussi en léger recul à 7,9%, mais ce chiffre est en trompe l'œil avec l'adoption du TMP lié à une vitesse minimum d'évolution. Conséquence, il n'est pas rare que pour un très petit dépassement du TPS le concurrent soit "éliminé" à cause du TMP, ce qui mathématiquement fait augmenter la vitesse moyenne d'évolution des concurrents 

Quelques précisions :  
Le panel des races présentent en agility se concentre sur 4 races qui représentent 50% des licences actives (Border Collie, Shetland, berger australien et kelpie autralien) avec une surreprésentation du border collie et du berger australien en catégorie Large. Le kelpie australien fait une progression remarquable dans le panel des races les plus présentes en agility et la victoire d'un kelpie australien dans la super finale du Grand Prix de France va sûrement booster sa présence en compétition. 

 Perspectives : 
Il faut s'intérroger sur la chute du nombre de licences actives peut-être en faisant une corrélation avec la difficulté des parcours proposés et le pourcentage de parcours éffectués sans pénalité. Difficile de susciter des vocations dans une activité où l'échec semble la règle insurmontable !